Les Ames Cabossées
Robert Lanfranca
Robert Lanfranca a deux passions dans la vie : les mots et les
notes. Avec ce nouvel album, « Les âmes cabossées », il donne libre
court aux uns et aux autres. Dans ses textes, dans ses musiques, il
se découvre et nous fait connaitre son univers, ses gouts musicaux.
L’album se promène, solidement ancré dans l’époque actuelle.
Libre, il l’est
Ayant arrêté de travailler, il s’adonne maintenant entièrement à la
composition. Son studio est à son domicile, à Marseille, on y
retrouve tous les instruments qu’il pratique : clavier, piano,
guitares acoustique et électrique, basse, batterie. Maracas ! Tel un
homme-orchestre, il passe de l’un à l’autre avec aisance, casque sur
les oreilles pour ne pas gêner ses voisins. Il est comme cela,
Robert Lanfranca, respectueux. Derrière des lunettes rondes bleues,
à la Lennon dont il connait l’œuvre par cœur, le regard qu’il pose
sur le monde est rêveur, mais lucide. Ce qui fait l’essence même de
ses compositions.
Court comme court métrage
Chacune des chansons qu’il écrit est une histoire, un récit, dans
lequel il embarque celui qui écoute. Les mots choisis sont
incitation au voyage au cœur d’une vie, d’un morceau d’existence. Il
observe le monde et sa ville, les gens et ses voisins, et nous offre
un condensé de ce que pourrait être leur quotidien. Les thèmes
abordés sont ceux de la réalité, de la vie d’aujourd’hui. Politique,
précarité, violences… Sans chichi, ni blabla. Clair, net et précis.
La musique est identique : il n’y a pas une note de trop, pas un
accord en plus. La balade, qu’elle soit rock, pop, orientale, bossa
ou jazzy, crée son propre univers.
Ses sujets de prédilection ? Le monde… Ses peines.
« Je suis conscient qu’écrire une chanson sur la violence faite aux
femmes ou sur l’homophobie est une goutte d’eau dans cet océan de
malheur. Mais je ne peux m’en empêcher. J’ai besoin de parler de ce
qui me touche. Le côté lisse d’une existence tranquille et heureuse,
la mienne, n’est pas source d’inspiration. Quand le monde ira mieux,
peut-être que je ne pourrais plus écrire. » Musicalement, il
expérimente, dans cet opus, des styles musicaux nouveaux pour lui :
la bossa, la musique orientale, des notes jazzy, tout en conservant
sa « base » : le pop rock. « J’ai grandi, je vis, avec les Beatles,
les Stones, Souchon, Gainsbourg. Ils sont, tous, mon inspiration
quotidienne. J’ai découvert, il y a peu de temps, Michel Jonasz. Son
blues m’a inspiré. Alors, j’ai écrit et composé « Et si en plus
c’est Jonasz ». Parfois, la musique adoucit les mœurs, arrondit les
angles, se faire larguer sur du Jonasz permet de rester digne. » La
musique est sa meilleure amie. Son moyen d’expression. « Je ne suis
pas un grand bavard. J’ai parfois du mal à exprimer mes émotions. En
composant, en écrivant, je le fais. C’est plus facile pour moi de
dire « je t’aime » ou « Je te hais » en chanson ! »
Tracklist
- Le déni11'06
- Leur monde va bien... Sans nous02'13
- Ouvrez ces âmes02'49
- Et si en plus c'est Jonasz03'36
- Ces lentes journées02'10
- Boomer04'28
- L'oasis02'20
- Les deux font le père06'03
- Accoudé au balcon du Paradis04'40
- Hippie mélodie-Naïve song05'08
- Au revoir ma ville04'13
- Ton siècle04'04
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